La volonté première a été d’écrire un récit éclaté retraçant le parcours d’un personnage en fuite après la mort d’un homme qu’il aurait pris en chasse dans les tunnels de métro.

Le récit a été imaginé comme un film avec par moment des superpositions de paroles et de son, des points de vue ainsi que des flashbacks pris entre deux transitions.

Différentes typographies ont été utilisées, une avec empattement pour le corps du texte, et une sans empattement pour marquer des faits, des lieux. L’utilisation de l’italique vient ici incorporer la pensée du Je dans le texte, transformant l’objet édité en journal partiel - journal qui s’est vu arracher des pages à un moment du récit qui évoque une rencontre avec un inconnu afin d’accentuer l’objet journal et rendre le lecteur témoin, là où au cœur d’une double page noire qui vient salir les doigts le lecteur se retrouve être complice.